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"Les Muguets déchaînés"

Action pour le renouveau de Chevillon avec une démocratie participative.

LA DIAGONALE DU FOU Version "Plus belle la vie "

Balance justice  Introduction.

Même quand je n’écris pas sur mon blog vous êtes nombreux à y venir faire un petit tour, pour vous tenir informé des informations que vous ne trouverez pas dans l’Yonne Républicaine.  Si les commentaires sont rares, ce n’est pas que vous manquez de courage, mais plutôt que vous êtes des partisans du contact direct et c’est ainsi que je réponds très souvent et volontiers à vos mails par le biais de la touche « contact ».

Pour ceux qui ont besoin d’avoir les barres aux t et les points sur les i je vais vous donner donc les derniers rebondissements de l’affaire qui a même excité la presse locale, je veux parler de l’affaire des « Muguets » et de son chemin rural N°19.

Pour certains d’entre vous, vous la connaissez par cœur, pour d’autres c’est nébuleux. Ce qu’il faut retenir et c’est le message que je veux faire passer, c’est que nul n’est en droit de décréter sa loi sur autrui, ou sur son voisin, surtout si l’on occupe une place d'élu et que vos attributions personnelles font partie des institutions de ce pays. C’est la triste histoire de Chevillon que les nouveaux venus dans notre village, et d’ailleurs doivent connaître.

Les faits

En 2000 j’ai acheté une fermette dans le hameau des Muguets, où il y a deux maisons. Très vite j’ai été pris à partie par le maire de l’époque Julien Van Hooren, qui avait l’habitude de se mêler de tout et de ne rien faire de bien. Si ce n’est faire "chier" son monde pour peu que vous ayez une tête qui ne lui revienne pas. Comme à son habitude, mensonge et trahison ont fait qu’un jour les habitants de Chevillon et même les élus de l’époque, ont découvert en première page de leur journal, que le maire de Chevillon avait été débouté pour m’avoir accusé « d’outrage sur personne ayant autorité ».

maireiznogoudCela était le début d’une guerre sans merci entre lui et moi. Ce potentat avait un égo tellement grand qu’il n’hésitât pas à barrer l’accès de ma maison pour m’empêcher de faire mes travaux. Son prétexte était de dire que j’avais mis la population de Chevillon en danger, que les limites de mon terrain n’étaient pas implanté au bon endroit, alors que lui même avait signé le plan de piquetage en 2000.

Inutile de vous dire que chaque intervention de sa part devant un tribunal (Sens, Joigny, Dijon) pour m’accuser de tous les maux de Chevillon étaient soldée par une condamnation avec dommages et intérêts, pour la mairie.

Chers Chevillonnais dois-je vous préciser que c’est vous qui avez payé ces turpitudes.

A l’époque pour faire éclater la vérité je n’avais qu’une solution, mettre mon affaire au grand jour, pour me faire entendre et montrer que le maire que vous idolâtriez n’était qu’un fourbe. Y compris sa remplaçante Marie Thérèse Dolweck que j’ai fait démissionner.

Beaucoup d’entre vous étaient prêts à me mettre dans un trou. Je ne dirais pas me luncher mais pour certains ramollos du cerveau des Roussines par exemple et autres chasseurs imbibés d’alcool, ce n’était pas loin. Ne croyez pas que cela m’a fait peur et reculé devant tant d’attitudes méprisables, bien au contraire, d’ailleurs comme on dit « fort en gueule mais rien dans le pantalon ».

C’est pourquoi je n’ai rien lâché et que j’ai obtenu gain de cause. C’était sans compter sur certaines têtes brûlées qui ont toujours idolâtré ce partisan de l’intimidation et parmi tant d’autres on trouve dans sa besace, ma voisine.

Ma chère voisine, Madame Annie Degornet épouse Baskal, qui fait partie de ce monde de la justice et qui, telle une éminence grise aurait pu conseiller n’importe quel pécore, pour peu qu’il fût Maire. Car la fonction pour ces gens-là est placée en tête de gondole sur l’étalage du super marché de la connerie.

Toute auréolée de sa position d’avocate, elle ne devait faire qu’une bouchée de moi et de mon arrogance. C’est ainsi qu’elle vint s’immiscer entre l’affaire qui m’opposait au dictateur Chevillonnais et ma clôture.

Croyant bien faire pour aider son acolyte de Maire, elle produisit devant le tribunal administratif de Dijon, un courrier qui devait conforter la position de JVH. Il n’en fut rien, bien au contraire, le juge dans sa grande clairvoyance, et mon dévoué avocat, n’en firent qu’une bouchée. Le tribunal condamna la municipalité de Chevillon.

Après cela je ne me suis pas privé d’écrire sur mes bulletins « les muguets déchaînes » et mes blogs pour expliquer aux béotiens que vous êtes comment vos impôts étaient utilisés.

Consolidant ma position, dans la foulée, j’ai déclenché une action pour obtenir un bornage judiciaire au tribunal  de Joigny. L’aboutissement n’est plus très loin, et le tribunal avec son expert géomètre découvre qu’en fin de compte mes limites sont effectivement mal placées, mais qu’il ne faut pas les reculer comme le voulait « la Purge » mais les avancer pour me faire gagner de la surface et rétrécir le chemin rural N°19.

Par la même occasion on découvrira que la haie de ma chère voisine est plus chez moi que chez elle. Drôle n’était-il pas? Pour ne pas déroger à ma réputation de « con des muguets » par voix d’huissier j’intime à ma voisine de couper sa haie qui n’a rien à faire chez moi. Ce qu’elle fit et ce qui lui resta en travers de la gorge.

Elle promit donc de se venger, aussitôt dit aussitôt fait, en portant plainte pour diffamation. Vous noterez la bassesse de l’action car tout s’est fait en douce et jamais elle ne vint vers moi pour me dire que ce que j’avais écrit ne reflétait pas la vérité (Elle aurait eu du mal), ou pour me dire retirez ce texte de votre blog, etc, etc. C’est son choix, mais mauvaise pioche pour elle.

Après une troisième garde à vue, et une énième convocation policière, nous nous retrouvâmes le 22 mars 2012 devant le tribunal correctionnel de Paris. Enfin quand je dis nous c’est plutôt mon conseil et moi  et son avocate. Car Madame ne se déplace pas pour une affaire entendue. Bien mal lui en a pris car le juge et le procureur ont été fort intéressés par ce roman rural.

Voici ce qu’ils ont décidés :

Extrait ; Sur la bonne foi. Il est légitime pour ce dernier de s’exprimer sur son site internet personnel au sujet des « abus de pouvoirs des maires » et en particulier sur les divers différents qui l’opposaient personnellement au maire de sa commune depuis de nombreuses années et qui, à la date de la publication de l’article du 4 décembre 2009, avaient pris fin en sa faveur, à la suite de plusieurs décisions de justice.

Voir le jugement en cliquant ici.  JUGEMENT DU 10 MAI 2012 JUGEMENT DU 10 MAI 2012

Conclusion.

Ce qui est intéressant dans ce jugement, c’est que ma bonne foi a été reconnue dans la bataille que j’ai menée.  L’action de Madame Baskal n’a pas manqué d’étonner la cour au point de stipuler qu’elle avait cherché à faire plaisir au maire.

Elle, qui avait souhaité me voir condamner pour diffamation, lui payer des dommages et intérêts, à publier le jugement sur mon blog et désindexer mes articles la concernant sous peine d’astreinte, et lui rembourser ses frais d’avocat, elle sera DÉBOUTÉÉ, et moi relaxé. C’est ce qui s’appelle miser sur le mauvais cheval, de honte elle a déménagé.

Moralité de l’histoire : Il ne faut pas croire tout ce qu’on vous dit sur les pouvoirs des maires. Souvent ces usurpateurs confondent leurs devoirs de maire avec leur soif de pouvoir, oubliant qu’ils ont été élu par nous, le peuple. S’attaquer à eux est difficile et coûteux, car ils ont beaucoup plus de moyens que vous à leur disposition ; Préfet, Gendarmerie, Député, photocopieuse de la mairie, et vos impôts pour payer les procédures.

Alors que vous, vous n’avez pas forcément le savoir, l’argent, les connaissances.  Néanmoins il ne faut pas croire qu’ils sont indéboulonnables, la preuve il faut savoir si prendre et être certain de son bon droit.

Que cela serve de leçon à nos « poutine » locaux de notre communauté de commune, et même de Charny vers qui nous sommes à présent dédiés grâce à Serge Moreau. Ils seront toujours en ligne de mire, et ne pourrons échapper à rendre des comptes sur leurs actions.

Quand à ceux qui se sont compromis avec Monsieur Julien Van Hooren, alias "Juju, La Purge", etc,  à l’époque de son mandat, qu'ils soient citoyens ou élus, ou encore ceux qui continuent de le soutenir ou d’être régulièrement ces collabos, ceux-là peuvent déménager aussi. La justice fera son job. Echec

  A la lumière de mon expérience, je continuerai comme je le fais depuis des années à aider les internautes et les Chevillonnais à solder leurs contentieux qu'ils auraient subis par l’un de ces tyrans. À présent que "les abuseurs" ont quitté la scène, nous pouvons reprendre le cours de la belle vie "aux Muguets".

Vilain-Canard-Relief  Paul Clairet

 


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S
I am new to your blog and I must say I am so happy to know about your fight for justice. As we know people in key role intentionally or unintentionally, forget to perform what they are actually supposed to do. Anyway, the hope is left with people like you.
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H
good read!
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B
je tombe sur ce blog en cherchant plainte pour abus de pouvoir d'un maire, et d'un coup je me sens moins seul. ça fait plaisir de voir qu'il reste en ce bas monde des hommes intègres qui ne cèdent pas lâchement au cirage de pompes ou à l'intimidation de l'autorité publique.
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P
Merci pour votre commentaire ça fait du bien.