UN DÉSAVEU CINGLANT

 Pour ne pas dire une raclée.

Comme le fait remarquer  Armel Gacon dans l’Yonne Républicaine « Pas de second tour à Villefranche », je pousse un soupir de soulagement, car si le ridicule ne tue pas la connerie peut être incurable.

En 2008 Serge Moreau avait obtenu personnellement  186 voix pour être élus sur 478 inscrits et cette fois-ci 176 moutons l’ont suivi dans son délire. Il n’a même pas fait le plein de ceux qui lui ont fait confiance la dernière fois. Peut-être des innocents qui ont vu claire en son jeu, ou alors ils ont quitté la commune. C’est désolant de voir un conseil municipal être élu avec 60% d’abstention. Mais c’est rassurant de voir que la majorité de Villefranche lui a signifié sa désapprobation.

Il faut dire qu’il ne pouvait prétendre à plus d’engouement de la part de ses concitoyens, tellement sa cause est désespérée. Même ceux qui n’ont pas démissionné ne sont pas tous allés voter, c’est dire. Comme disait mon  grand-père, « plus le pantalon est large plus l’homme est fort » Je ne sais pas ce que  Serge Moreau peut avoir dans son pantalon mais à mon avis s’il avait un peu d’honneur politique il n’hésiterait  à se remettre en question. Vous avez raison je rêve. Mais il y a de quoi espérer pour que la raison l’emporte sur la démesure. C'est le premier pas vers une déchéance qui mènera Serge Moreau et son quarteron de moutons,  à pleurer dans les basques de son commanditaire,  c’est un bon début.

Ne vous étonnez pas d’avoir de bonnes  surprises dans les prochaines semaines. Et ce ne sont pas les conseils venus du 14ème arrondissement de Paris qui pourront changer quelque chose. Rendez-vous à la 4C.

Une mention spéciale à Bernard Moissette, que je ne connais pas, mais qui a obtenu 89 voix.

Ne vous attendez pas, non plus, de la part de ce nouveau conseil municipal, avoir des décisions exceptionnelles, tous ces nouveaux élus ne sont là que pour le décor, vous n’aurez aucun son, aucune opinion, de leurs parts. Ils seront comme l’armé de terre cuite de l’empereur Qin à Xi’am, bien que cette comparaison soit encore trop élogieuse pour eux.

  Paul Clairet

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