12 Juillet 2011
Les caisses sont vides,
mais nous continuons de mener le même train de vie en oubliant qu’un jour il faudra bien repartir à
zéro. Il a des signes dans l’actualité qui passent totalement inaperçus et qui ne semble pas inquiéter nos responsables. Pourtant, si on demande à un quelconque
quidam politique, il vous répondra que tout va bien. Pour lui, pas pour nous contribuable.
Tout va bien à
Chevillon, maintenant que nous avons une belle chaussée bitumée devant le Château, les touristes en visite dans notre attirante commune ont
tout le loisir de stationner sur le parking. Il faut bien utiliser les 115.000€ de prêt que notre dispendieuse
Marie-Thérèse nous a fait bénéficier pour entretenir notre dette sur 15 ans, soit
383€ par tête. Le contraste est saisissant entre le mur du Château lavé de ses graffitis côté pile et la ferraille
côte face. Nous n’avons pas
encore vu les camions routiers ventouse stationner sur ce revêtement vierge pour masquer la vue aux touristes, mais faisons le pari qu’ils ne vont pas tarder. On nous a juré que
la route a été prévue pour
supporter, le poids et les manœuvres sur le bitume. (CM du 01/07/11). À voir.
À voir également
la grande commune, Villechenoy, (Villefranche, Chevillon, Prunoy). Il parait que c’est dans les tuyaux. Mais tout comme le
rassemblement de la 4C avec Charny ou Joigny, les rivalités des barons locaux auront peut-être raisons des espoirs de la population consciencieusement écartée du débat. Les tiraillements se font jour déjà depuis
un moment à Villefranche
pour les « pro et les anti » Chevillon. Faut dire aussi que la guerre des chefs bien qu’à mots couverts fais rage. Il y a de la démission dans l’air.
L’air que l’on respire à une drôle d’odeur en ce moment dans nos campagnes, un relent de souffre, d’espionite aiguë, de
jalousie malsaine. À force
de regarder dans l’assiette du voisin certain vont attraper un torticolis. Sous prétexte que la vie à des revers il ne faudrait pas que certain manque de politesse en ne disant plus
bonjour à ses voisins, ou
déborde d’outrecuidance en mettant ses mêmes voisins à contributions parce qu’ils ont la malchance d’être présent.
Notre Châtelain sera présent aussi, au rendez-vous annuel pour la réception qu’il donne depuis des années dans son château. Une onde de choc traverse Chevillon
pour dire que c’est peut-être la dernière fois que les portes nous serons ouvertes à son initiative. Ce sont les aléas des successions. Voilà bien un rendez-vous manqué avec ce personnage si
critiqué par Van Hooren le Piteux. Si seulement il avait réfléchi, Serge Grimberg avait de bonnes intentions pour implanter une activité pharmaceutique dans notre ancienne école. Il aurait
certainement payé un peu plus que le locataire actuel, (bonne connaissance JVH, 150€) et cela aurait permis à Chevillon d’avoir une activité industrielle avec des emplois à la
clef.
La clef du champ de boule de Chevillon, la section pétanque de l’USCC de Charny l’a bien trouvé. Je vous l’annonçais en août 2010, sous l’impulsion de B. Béchereau et contre
l’acceptation à contre-courant de l’inénarrable MTD, le terrain de boule a été investi par une foule impressionnante et de bonne tenue. De quoi rassurer les voisins que cette population de migrant à deux
boules n’a rien d’inquiétante. D’autant que le bungalow qui les rassemble est situé bien en retrait du voisinage. Voilà un point positif pour Chevillon, il faut rester optimiste et croire
que les Chevillonnais en profiterons aussi ! Ce n’est pas le cas à ce jour.
Jour de gloire ou de tristesse, c’est tout Chevillon qui trinquera dans les prochains jours d’avoir été
écarté des décisions qui conditionnent son avenir. Avenir prisonnier dans des mains d’experts irresponsables, à des années lumières de nos attentes.
Paul Clairet